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  6e salon international du pin's de Louviers (27) : dimanche 5 octobre 2008 de 9h à 18h. Plus de 200m de tables. Entrée gratuite.  

Site de Jean-Paul Adam - 4, route d'Elbeuf - 27110 Iville - France

Plus de 3000 petites
annonces gratuites

Achat - Vente - Echanges

 

Revue de presse du 5e salon international du pin's à Louviers (27)

Dépêche diffusée par l'AFP (Agence France Presse) le 4 octobre 2007

Loisirs-collections-salon,PREV
   Le pin's porté au pinacle puis ringardisé se cherche une seconde vie  (MAGAZINE)
   Par Dominique AUBIN
   =(PHOTO)=
  
   LOUVIERS (Eure), 4 oct 2007 (AFP) - Véritable phénomène de société au début des années 90, démodé et ringardisé depuis, le pin's tiendra salon dimanche à Louviers (Eure) où des passionnés entretiennent la flamme dans l'espoir d'insuffler une seconde vie au petit objet.
   "Le salon international du pin's de Louviers est le plus important rendez-vous des collectionneurs en France et probablement en Europe", assure le journaliste Jean-Paul Adam, son fondateur. Une soixantaine d'exposants qui présenteront pas moins d'un million de pièces sont attendus pour cette édition où seront célébrés les vingt ans du pin's en France.
   Lointain descendant de l'insigne militaire fixée à la boutonnière par une tige filetée bloquée par un écrou, le pin's inventé en Californie au début des années 1980 a fait son apparition dans l'hexagone en 1987.
   Cette année-là, le responsable marketing du tournoi de tennis de Roland Garros cherchait un petit cadeau à offrir aux entreprises partenaires. Une chaîne de télévision américaine venait de lui donner un "pin's" qu'il trouvait joli. A défaut d'autres idées et malgré le scepticisme de son entourage qui avait tenté de le dissuader, il décide de faire fabriquer un objet semblable illustrant sa compétition.
   Le succès dépassera les espérances les plus folles: les spectateurs et les joueurs s'arrachent le petit objet qui fleurit sur toutes les boutonnières, tel un signe de reconnaissance. Cette "pin's mania" ne se limitera pas à l'enceinte de Roland Garros et se répandra rapidement dans toutes les sphères de la société.
   En quelques mois, le petit objet devient un support privilégié de communication des entreprises et des institutions. "A l'époque, tout le monde éditait des pin's, tout le monde en voulait", se souvient Jean-Paul Adam.
   Presque en même temps, le pin's devient un objet de collection capable d'emblée de rivaliser avec des valeurs sûres, à l'ancienneté bien établie, comme le timbre poste ou la pièce de monnaie. "En devenant un objet culte, le pin's a tourné le dos à sa vocation initiale et déserté les vestes pour se cacher dans les boîtes, les albums et les placards", analyse Jean-Paul Adam.
   Le phénomène alimenté par de multiples salons ou bourses d'échange, trois revues spécialisées et même un argus connaîtra son apogée en 1992 avec les Jeux olympiques d'hiver d'Albertville.
   Puis, brutalement, l'intérêt retombe, les rangs des passionnés se raréfient et le pin's plonge dans l'anonymat. "L'immense majorité des millions de pin's mis en circulation n'a plus de valeur et il faut aujourd'hui diviser par cinq ou six les cotes des plus prestigieuses pièces établies au début des années 90", assure M. Adam.
   Aujourd'hui, ce journaliste qui a fondé ce salon en 2003 veut croire en un renouveau. "Des jeunes nous rejoignent et des collectionneurs qui avaient abandonné reviennent en se spécialisant sur un thème comme une marque d'automobile, une grande entreprise, un animal, un sport...", assure-t-il. Mais il reconnaît que le pin's reste un objet "marginal" dans le monde de la collection même s'il n'est plus "sous respiration artificielle".
   dau/jri/dv

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