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								Revue de presse
								21 
								août 2002 
								
									
								Revue de presse
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										Article 
										publié dans Le Courrier de l'Eure 
										
										
										Avec une 
										pensée émue pour mon ancien collègue de 
										travail Daniel Langnel, aujourd'hui 
										disparu, qui avait signéé ce reportage  | 
									 
								 
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								Jean-Paul Adam, 
								unique référence française 
								des collectionneurs de pin's 
								Un "catalogue" de 
								6700 
								pièces 
								sur Internet 
								Âgé de 43 
								ans, journaliste à "La Dépêche", ce Lovérien se 
								passionne pour la "chasse"... aux pin's : "Ce 
								n'est pas pour la valeur, il n'y en a pas, sauf 
								pour moi, mais pour le plaisir pur du 
								collectionneur, la découverte de la pièce 
								manquante", affirme Jean-Paul Adam.  | 
								
								 
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						Ancien collègue du "Courrier de 
						l'Eure" de l'édition disparue de Louviers, Jean-Paul 
						Adam fait aujourd'hui figure de référence auprès des 
						quelques collectionneurs de pin's de France, de Navarre 
						mais aussi du monde. "J'ai actuellement des contacts 
						sur mon site 
						www.pins-collection.com avec un Néo-zélandais qui 
						recherche des pièces rares sur le rugby. C'est 
						incroyable l'effet télé. Le 31 juillet, lors de mon 
						passage sur France 3 qui a été repris sur l'antenne 
						nationale, mon site a reçu plus de 750 visites", 
						note le fan d'épinglettes. 
						- Comment êtes-vous venu à la 
						collection de pin's ? 
						- "C'est à mon épouse, Véronique, 
						que je dois cette passion. Au début des années 90, elle 
						faisait une collection thématique sur tout ce qui se 
						rapportait à sa fonction de secrétaire de mairie. Elle 
						amassait les pin's de villes, de conseils généraux et 
						régionaux... Pour lui faire plaisir, je m'en procurais 
						lors de mes reportages. Comme tout le monde était 
						atteint par le virus de la pin'smania, je trouvais ça 
						plutôt "ringard" à l'époque". 
						- Pourquoi avoir pris le relais 
						? 
						- "En 92-93, je décidais de faire 
						collection des pins des médias ou s'y rapportant. 
						Jusqu'ici, la folie des prix pratiqués m'empêchait de 
						m'y intéresser vraiment. J'avais déjà cessé la 
						collection de timbres qui nécessite beaucoup d'argent. 
						Aujourd'hui, plus personne ou presque ne s'y intéresse. 
						La valeur des pin's est celle que l'on veut bien leur 
						prêter. Il n'y a aucune cote, pas d'argus et plus aucune 
						revue s'y référant. Quand ils étaient à la mode, des 
						pièces atteignaient des sommes incroyables allant 
						jusqu'à 1.000F. Les pin's parlants de TF1 avaient la 
						cote avec la voix des vedettes du petit écran. La 
						marionnette de Mitterrand dans le Bébête Show et Thierry 
						Roland étaient très prisés. Aujourd'hui, entre 
						collectionneurs, c'est la loi de l'offre et de la 
						demande, en toute modestie. Je recherche toujours le 
						pin's parlant de Sacha Distel". 
						- Alors pourquoi une telle 
						dévorante passion ? 
						- C'est vrai qu'avec mon site et 
						mes 6.700 pièces, cela représente environ deux heures de 
						"travail" par jour. Ce qui est excitant, c'est la 
						recherche et les échanges avec les autres amateurs. 
						C'est avec difficulté que je trouve aujourd'hui de 
						nouveaux pin's manquant à ma collection. Le seul moyen, 
						c'est la communication à grande échelle. C'est parfois 
						le grand coup de cœur lorsque vous découvrez sur une 
						foire à tout ou sur un e-mail, la pièce tant désirée. 
						C'est aussi maintenant un véritable miroir de 
						l'actualité". 
						- Votre dernier coup de cœur ? 
						- "C'est très récent. Je cherchais 
						un pin's en porcelaine très rare de l'émission de FR3 
						"Sam Dynamite". Je suis "tombé" dessus par hasard. 
						Imaginez mon plaisir, c'est ça la chasse. Un autre fois, 
						dans le cadre de ma profession, j'ai rencontre Patrice 
						Laffont au Neubourg. Il ignorait que des pin's avaient 
						été édités sur le jeu "Fort Boyard". J'ai quand même 
						fini par trouver ce coffret réunissant cinq pin's en 
						tirage limité avec un boyard". 
						- Et après, que deviendra cette 
						incroyable collection ? 
						- "Ma fille s'y intéresse pour 
						l'heure. Mais mes 6.700 pin's finiront peut-être dans un 
						musée; celui de la presse par exemple. Je ne me fais pas 
						trop d'illusion. C'est aussi un moyen de communiquer 
						avec d'autres personnes partageant la même passion qui 
						viennent quotidiennement visiter le
						
						www.pins-collection.com " 
						D. Langnel  |